samedi 15 mai 2010

lettre de réclamation

Alphonse DUBERCEAU                                                                                                                                               Lille,
Chez Mme E. DUBERCEAU                                                                                                                                          le 30 novembre 2007
103 rue d'Alsace
59 000 LILLE                                                                                                                                         à M. le Directeur de la Société Kellog's
18 rue CESTBON
75 000 PARIS CEDEX


Objet : Contentieux concernant une figurine


M. le Directeur

Depuis quarante ans, j'achète Kellog's, et j'éprouve toujours la même joie à ouvrir un nouveau paquet. En effet, vos figurines sont de plus en plus grandioses.
Ma mère m'a acheté une vitrine afin que je puisse les accrocher dans mon bureau. Placées entre mes palmes académiques et ma légion d'honneur, elles sont remarquablement mises en valeur.

Or, dans le dernier paquet, j'ai eu le désagrément de constater l'absence de cette figurine verte que vous avez décrite avec tant de finesse. J'en suis fort marri. Depuis des jours elle me faisait rêver. Cette absence tourne au cauchemard et j'ai été contraint de reprendre contact avec ma psychanalyste. Ma mère en est extrêmement chagrinée.

Il serait regrettable de mettre fin à une relation de qualité en raison de cette fâcheuse erreur. Une personne telle que vous, qui se soucie de l'équilibre de ses clients, ne manquera pas d'effacer au plus vite ce regrettable incident. J'en suis sûr et je compte sur vous.

 
Je vous prie d'agréer, M. le Directeur, l'expression de ma considération distinguée.




Alphonse Duberceau
 

jeudi 13 mai 2010

Des vaches qui volent

Certaines O.N.G. envoient des vaches à l'étranger. Les vaches françaises seraient meilleures laitières que les vaches indiennes. Mon frère est agriculteur. Je pense offrir une vache à chacun de ses enfants pour leur mariage. Vais-je remplacer une vache sacrée par une grosse vache ? J'hésite.

O.K. Les vaches françaises produisent plus de lait. Pourquoi ?

- Génétique ou meilleure alimentation ? Si c'est la 2ème solution, va-t-on leur livrer la pluie avec les vaches, de sorte que l'herbe soit plus grasse ?
- Les trayeuses électriques, comme les tire-lait électriques, toutes les vaches et toutes les mamans vous le diront, stimulent la lactation. Va-t-on offrir des trayeuses avec les vaches ?

Admettons que le lait soit meilleur à cause de la génétique. Et l'urine, a-t-elle la même composition ? Car l'urine de vache indienne mélangée à la terre battue des habitations traditionnelles est un excellent insecticide. Contre le paludisme, on n'a rien trouvé de mieux !

Imaginons que ce soit génétique et que l'urine garde ses vertus. Un vache n'est pas un tracteur ! Elle a ses humeurs, ses bonheurs et ses malheurs. L'avion, ça pourrait la traumatiser. Le psychisme, toutes les vaches et toutes les mères vous le diront, influe sur la lactation. c'est d'ailleurs pour ça qu'on tire le colostrum des vaches à la trayeuse et qu'on ne laisse pas les veaux têter. Les O.N.G. ont-elles pensé à payer un psy aux vaches ?

Elu, mais pas appelé.

A bas le mythe de la vocation. De son temps, t’étais bon, t’allais en classe supérieure, si possible en C.(actuellement S.). Il a atterri en sciences économiques. Un jour, un déclic : il sera journaliste. Pourquoi ?
  • C’est utile : sans information de qualité, pas de citoyens aptes aux élections.
  • On ne s’ennuie pas une minute : les journées se suivent mais ne se ressemblent pas.
  • C’est un métier intellectuel et engagé, on crée, et on recrée le monde.
  • On prend son pied … en écrivant. Mais chut !C’est tabou.
  • Qui, que, quoi, où, comment, pourquoi ? Toutes les questions qu’un enfant bien élevé ne pose pas ; le journaliste peut le faire. Car dans le monde de l’information, la curiosité n’est pas un vilain défaut.

Quand même, Eric, le journalisme n’est pas un jeu d’enfant…
  • C’est vrai. Un journal est trop dépendant de son propriétaire.
  • Parfois, c’est le rédacteur en chef caractériel qu’il faut se coltiner. Heureusement, le métier bouge. Et peut-être que son patron à lui ne le supportera plus non plus…
  • C’est frustrant car on accumule un savoir et on ne peut en diffuser qu’un tout petit bout.
  • La société aime se contempler dans le miroir des médias. Parfois, elle le brise. Et oui, c’est dur d’entendre que Blanche-Neige est plus belle et plus pure. Alors, la violence à l’école, le trou de la sécu et de la couche d’ozone, la belle-mère infecte ; c’est la faute au méchant journaliste.
  • Le personnel est compressé, le journaliste pressé. On rencontre les gens … par téléphone. Pratique, pour déchiffrer entre les lignes des rides d’expression ! Pire, on interroge des auteurs sur les livres qu’on pas eu le temps de lire.
  • De son temps, on avait un C.D.I., même sans diplôme. Maintenant, avec l’E.S.J. , on peut espérer un C.D.D. A l’E.S.J., on évite l’élitisme. On essaie d’abaisser le niveau d’études pour entrer à l’école. Celui qui n’a pas les moyens de se payer de longues études doit pouvoir devenir journaliste. Car c’est ça aussi la démocratie : permettre aux couches sociales défavorisées de fabriquer l’information.

En bref, c’est quoi le journalisme ?
  • Identifier un sujet.
  • Trouver un angle.
  • Penser à ses interlocuteurs.
  • Raconter une histoire.

Au fait, cet homme jovial n’est pas que journaliste. Chez lui, ce sont les années qui se suivent et ne se ressemblent pas. D’abord, il a été journaliste sportif à l’Equipe. Non mesdames, ce n’est pas un papier pour mecs qui font semblant de lire entre deux canettes. Car on y décrit le rôle social du sport. La grande Françoise Vernet l’a appelé pour qu’il sorte un ouvrage parlant des relations entre le sport, la télévision et la politique. En 1995, le livre Les Bleus traitait de la naissance de la France Black, Blanc, Beur. Quant à l’ouvrage Le Scandale du sport contaminé, il lui a valu le remerciement de médecins et sportifs. Ensuite, il a été enseignant à l’E.S.J. Et maintenant, il se virtualise. 5, 4, 3, 2, 1, 0 … Lancement d’un site d’informations sur le net. En attendant que la télépathie devienne possible …

Le Nid

Le Nid, c'est une association qui vient en aide aux prostitué(e)s. Lorsque les bénévoles vont à la rencontre de ces personnes ou les reçoivent dans leurs locaux, c'est toujours par 2. La raison ? Les motivations profondes et inconscientes, l'imaginaire véhiculé autour du monde de la prostitution, font qu'un entretien seul à seul deviendrait risqué.

Ce qui intéressant ici, c'est que le bénévole n'est pas considéré comme un super-héros ; il a ses faiblesses. Et ces faiblesses pourraient nuire à la personne qui cherche de l'aide. Mieux, on s'interroge sur ce qui le pousse à vouloir aider des prostitué(e)s.

J'ai cotôyé des associations qui venaient en aide aux immigrés. J'y ai souvent rencontré des personnes ambivalentes par rapport à mes origines et mon niveau de réussite universitaire, par rapport aussi à la vision de l'Inde que je leur propose... Jamais je n'ai vu quelqu'un qui s'interrogeait comme au Nid sur le pourquoi de cette envie d'aider, sur son ambivalence aussi.Pas ma mère pas ma soeur

samedi 1 mai 2010

Conte à Markant (Conteur en campagne)

Conteur en campagne 200962010
Bailleul et La Flandre

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Le monde magique du conte à la salle Markant

lundi 15.02.2010, 05:03 - La Voix du Nord
| WINNEZEELE |

Vendredi, l'association Bien-être winnezeelois, que préside Catherine Petrowski,

a invité le festival Histoire d'un soirà poser son chapiteau à la salle Markant. Anna Piriou, Roseline Rabin, Sandrine Niady et Tony Havart ont entraîné le public dans le monde magique du conte, avec notamment une version revisitée des trois petits cochons qui s'installent dans une ville où le boucher a une grande gueule et de longues dents... •

Prochain rendez-vous d'« Histoire d'un soir » le 5 mars à Steenwerck, à 20 h, au musée de la Vie rurale.