Souliers de vair, robe en dentelles, la mariée était trop belle. Moins d’un an après leur union, Ken convoquait Barbie chez le juge : « Elle ne pense pas ; elle dépense ! Elle se pomponne toujours et ne pouponnera jamais. » Ken est débouté. Ventre et cervelle vides ne constituent pas une faute, d’autant que le mannequin souffre d’une anorexie l’empêchant d’être mère ! Secouée, Barbie prend du poids et des cours du soir. Le couple arrive à avoir un enfant …
Stupeur ! Ken demande à nouveau le divorce … pour altération de la santé mentale. Barbie souffrirait de graves troubles de la personnalité. A cause de ses problèmes identitaires, elle sortirait vêtue de toutes sortes de tenues folkloriques. Pire, il lui arriverait de jouer à la maîtresse ou au docteur, mettant en danger enfants et patients. Le rectorat et l’ordre des médecins gardent le silence. Pas les Power Ranger. Barbie les harcèlerait : « Elle dit à tout ce qui bouge Tu joues avec moi ? Et avec une voix de petite fille, en plus ! C’est très pervers. »
La justice a tranché. Divorce aux torts de Madame, et résidence de l’enfant chez Monsieur.
Tintin.
vendredi 5 mars 2010
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