“Desesperates Housewives”, “Sex in the City” … des séries impensables avant. Une révolution …
Avant, les séries, il y avait vraiment de quoi désespérer. Elles préparaient les jeunes filles et conditionnaient les femmes à accepter leur rôle d’épouse et de mère. La ménagère de moins de cinquante ans qui regardait Ma Sorcière bien-aimée en oubliait qu’au quotidien, son balai à elle, était loin d’être magique.
Maintenant, l’enchantement des sorcières de Charmed est produit par des pouvoirs occultes autant que par des appâts visibles et palpables. Car c’est dit : « Mon corps est à moi, j’en use quand je veux, et aussi longtemps que je veux. » En effet, la sexualité n’est pas réservées aux pulpeuses adolescentes. Dans Sex in the City, des amies de tous âges, y compris une séductrice de plus de cinquante ans, la revendiquent. Passées de proies à prédatrices, les femmes jouissent sur un terrain jusque-là réservé à la gent masculine. Par ailleurs, la tiédeur rassurante du foyer s’enflamme dans un des épisodes de la brûlante Desesperates Housewives.
Nos hommes l’ont compris : on préfère balancer nos hanches plutôt que de balayer le plancher, et embrasser au lieu de bercer. Alors mesdames, dites à votre chéri de garder les enfants du 13 au 15 octobre, vous serez à Aix-les-Bains, car c’est le festival Scénaristes en séries.